Sun/Jan/AM
Sublimeurs a classé Ripaille dans la catégorie "Retour de marché", et c'est déjà assez bien décrire le travail de Wily Seney, en cuisine et Sandrine Lelievre, en salle. Opportunément installés rue des Bouchers, en plein centre de Lille, Ripaille se revendique comme une "cantine multivore", où les plats végétariens ont toute leur place. Concrètement, le camaieu du velouté de potimarron et patidou, accompagné d'un jaune d'oeuf mariné au soja est d'une grande beauté, quand le céleri rôti à l'épeautre crémeux enchante le palais. Quant au cramique perdu, caramel beurre salé en dessert, c'est le plus joyeux suicide diététique du monde !
Tue/Mar/AM
Il a ouvert ses portes en septembre 2017, dans la très gourmande rue des Bouchers à Lille. Ripaille est un petit resto d’une vingtaine de couverts, créé par Willy et Sandrine. On y fait ripaille bien sûr. Mais on y célèbre surtout les produits frais et de qualité du coin, mis en valeur par une cuisine de saison. La courte carte, qui change tous les mois, propose systématiquement une entrée végétarienne, une autre à base de poisson et une troisième à base de viande. Idem pour les plats, qui sont en général quatre. D’où l’idée du couple d’évoquer leur resto comme une « cantine multivore »…
Ripaille fait plus que proposer une cuisine gourmande. Le petit resto du Vieux-Lille, qui privilégie les circuits courts, a aussi à cœur de partager ses bonnes adresses et de faire connaître les producteurs, éleveurs et artisans avec lesquels il travaille.
C’est pour prendre un poste dans le spectacle vivant que Sandrine a posé ses valises à Lille, il y a cinq ans. Willy avait déjà un beau parcours dans la restauration, entre Normandie d’où il est originaire, et sud de la France. Se sentant bien à Lille, le couple a très vite eu envie d’y ouvrir sa première affaire. Ce sera à l’entrée de la gourmande rue des Bouchers, dans un petit local qui abritait déjà un resto.
Travaillant à quatre mains (seulement), Willy et Sandrine proposent une courte carte valable midi et soir. Le midi, une formule à prix très doux propose entrée/plat ou plat/dessert à 19 € et les trois services à 24 €. Tandis que le soir, ce sont les prix affichés qui s’appliquent.
C’est avec mon amie Bérangère, fine fourchette et vraie gourmande devant l’Éternel, que j’ai testé Ripaille la semaine dernière. Tout a commencé par quelques radis frais, escortés du délicieux pain d’Alex Croquet. Que nous avons accompagnés d’un verre de Trinch! un vin de Bourgueil produit en biodynamie par Catherine et Pierre Breton.
Cuisine gourmande
Guidé par son inspiration du jour, Willy nous a ensuite concocté une originale crème d’œuf, posée dans un jus de viande aux pignons et surmontée de jeunes pousses de chez Julien, agriculteur urbain dans le Vieux-Lille. Miam, miam…
J’ai ensuite pris l’entrée végé, le poireau mimosa, un plat pas triste du tout, avec sa mayonnaise à la moutarde et ses pignons (je crois que Willy adore les pignons…) notamment.
Bérangère a opté pour la tartine d’effiloché de bœuf, champignons, moëlle, qu’elle a visiblement beaucoup appréciée aussi. Il est vrai qu’elle a très bonne mine, cette belle tartine (en plus, ça rime !)
Après mon entrée végé, je me suis autorisé le veau, légumes glacés, jus de viande. Quel bonheur ce magnifique veau, si juteux et si tendre ! Un simple coup d’œil à la photo me fait (encore) saliver… D’autant que le jus de viande était, lui aussi, un petit régal…
Bérangère a joué les raisonnables en choisissant le céleri rave rôti, salade de lentilles aux noisettes. Pas du tout mon style, mais tous les goûts sont dans la nature, pas vrai ?
En dessert, nous avons partagé un somptueux mi-cuit au chocolat, tiède et fondant comme il faut, avec son chocolat coulant au cœur… Tellement pressée de le dévorer que j’ai failli oublier la photo…
Membre de Sublimeurs, une idée nouvelle
Mais Ripaille fait plus que proposer une cuisine gourmande. Le petit resto du Vieux-Lille, qui privilégie au maximum les circuits courts, a aussi à cœur de partager ses bonnes adresses et de faire connaître les producteurs, éleveurs et artisans avec lesquels il travaille.
Pour ce faire, Ripaille adhère à la toute jeune plateforme sublimeurs.fr qui met précisément en valeur des restaurants qui travaillent directement avec des producteurs, artisans et commerçants du coin.
Pour Ripaille, comme pour chaque restaurant membre, Sublimeurs indique ses partenaires privilégiés. Alex Croquet, Les Pousses de Julien ou Les Epicentriques, qui commercialisent des produits d’exception venant des 4 coins du monde.
On y trouve aussi Seija, la vaisselle de la céramiste Séverine Jacob, qui a imaginé des assiettes sur mesure aux couleurs de Ripaille. Une jolie idée pour se serrer les coudes entre artisans du beau et du bon. Et pour le client, une manière de découvrir des talents locaux souvent bien trop discrets !
Ripaille en pratique
Lille Ripaille couvert verre Ripaille, 4 rue des Bouchers, Lille
03 74 11 63 55
ripaille-lille.fr
Ouvert du lundi au samedi, de 12 h à 14 h. Et du jeudi au samedi, de 19 h à 22 h. Fermé le dimanche.
J’ai payé mon repas moi-même.
Mon/Feb/AM
...
Lille’s eat street
Bloempot interior
Once a quiet backstreet, rue des Bouchers has become Lille’s new foodie rendezvous, with half a dozen new bistrots popping up in the past year. Latest is Le Petit Bougnat specialising in Auvergne cheeses and charcuterie (from €5), while next door the more fashionable Ripaille (two-courses from €19) serves dishes such as cockles with chorizo and saffron. Book for Bloempot , a Flemish canteen whose €25 three-course lunch, including beer or wine, is the best deal in town. Michelin-starred chef Florent Ladeyn’s menu ranges from red mullet on braised sprouts to wild mushroom velouté and nettle sorbet. After lunch, check out Lille’s top avant-garde art gallery, Cédric Bacqueville, on rue Thiers.
...
Alternative arts centre
Lille maison folie moulins
Les Maisons Folie Moulins, founded in 2009 in a 19th-century red-brick brewery, is a thriving creative centre for street art, photography, dance and music. It is also the site of Micro-Folies, a permanent digital museum showing 250 works from museums around the whole of France. Its Mini-Lab workshop is great for kids and adults, providing not just colouring books and papier-maché but the latest 3-D printers. Just up the road from the Maison, don’t miss a cone of frites at the best chippy in town, Friterie Sensas, on rue de Cambrai.
• 45 rue d’Arras, maisonsfolie.lille.fr
Wine and tapas
JaJa, Lille, France
Lille, and most of northern France, is known for beer, from local artisan ales to the hundreds of Trappists, tripels and lambics brewed just over the border in Belgium. But recently new spots have opened for wine lovers and those who prefer simple plates of tapas rather than a proper meal. Top spot is JaJa, overseen by the knowledgeable Fred Challe, whose wine list stretches to some 600 different bottles. The generous plates of cheese, ham, salamis and even octopus are perfect for sharing. If craft beer is more your scene, don’t miss the rock’n’roll Bellerose bar, with 11 taps of IPAs and Porters.
• Jaja, 36 rue Saint-André, on Facebook
Dinner and dancing
aperomix at Bistrot de st so
The rebirth of the immense St Sauveur goods station in 2009 as a contemporary arts centre has seen it host exhibitions, concerts, dance clubs and cinema. The old entrance hall is now the unmissable Bistrot de St So. At lunchtime, choose from a tasty menu of world cuisine dishes, from tom yum soup to vegetarian lasagne (two-courses €19). At night, the tables disappear and this chameleon locale becomes the packed-out Apéromix, with live bands, DJs and even karaoke up on stage, tasty pizzas, tapas and terrines, wine €2 a glass, cocktails and craft beers. Sundays are quieter, more a long lazy brunch for families and kids.
• 17 boulevard Jean-Baptiste Lebas, on Facebook
Artists’ studios
Roubaix was France’s textile capital in 1900, but fell into decline in the 1970s. It has reinvented itself as a centre for artists and artisans. A glass-roofed textile warehouse, Ateliers Jouret was squatted in the 1980s then abandoned before the installation in 2017 of 30 multimedia artists’ studios. This is a perfect opportunity for the general public to get an peek into Roubaix’s creative world, with artists working in ceramics, printing, painting, sculpture and illustration. Locals and tourists can sign up for half-day workshops (mostly in French) for around €30 - I’m studying ceramics myself. The first weekend of each month is Jouret Market, when the whole place is open for visits and sales, concerts and performances.
• 13 rue de l’Hospice, Roubaix, on Facebook
When to go
The fifth Lille 3000 biennial arts festival runs from 27 April, with a grande parade, to 1 December, with more than 50 exhibitions, plus gardens, street art and banquets. This year’s event, called Eldorado, is on a Mexican theme.
Getting there
Eurostar runs seven trains a day from London St Pancras to Lille, taking 1hr 20 minutes, from £58 return.
Where to stay
Why Hotel, a boutique hotel in a kitsch 1970s building, has doubles from €100 room-only. Hotel Brueghel is cosy, old-fashioned and right in the centre, with doubles from €89.
• lilletourism.com
Mon/Aug/AM
Cela fait plus d’un an qu’ils en rêvent. Willy Seney et Sandrine Lelièvre ouvriront dans quelques jours à Lille (Nord) les portes de leur « cantine multivore », baptisée Ripaille.
Lille, et précisément la rue des Bouchers dans le Vieux-Lille, à quelques mètres seulement de Grand’Place, accueillera dans les prochains jours un énième restaurant. Ripaille, une « cantine multivore » moderne, est un projet souhaité et rêvé depuis un an par Willy Seney, cuisinier, et Sandrine Lelièvre, issue du domaine de l’événementiel.
La simplicité et le partage sont les maîtres mots de ce projet et l’identité même de Ripaille et de ses propriétaires. Sandrine explique : Nous voulions un endroit où nous pourrions travailler à deux. Pas trop grand, pour que nous puissions avoir le temps de discuter, d’échanger avec nos clients.
Un établissement à leur image
Les futurs propriétaires de Ripaille – qui signifie « bien manger » – ont posé leurs valises à Lille il y a quatre ans. « J’ai travaillé dans un certain nombre de restaurants, à Rouen, d’où je suis originaire, puis à Avignon. C’est là que j’ai rencontré Sandrine, raconte Willy. Nous nous sommes ensuite installés à Lille. »
La capitale des Flandres a inspiré le couple. « On s’est dit pourquoi ne pas se lancer ! J’avais envie d’ouvrir mon propre restaurant depuis un moment. Sandrine était partante pour changer de voie professionnelle. » C’est donc elle qui accueillera les clients en salle, pendant que Willy s’affairera sur son terrain, la cuisine.
Produits français, locaux quand cela sera possible, jus de fruits et limonades artisanaux, fruits et légumes frais et de saison, les jeunes entrepreneurs ont une idée bien précise de ce qu’ils veulent servir dans leur restaurant.
Nous avons de bons produits, de bonne qualité ici… Alors pourquoi ne pas les utiliser ? Nous proposerons une petite carte, avec formules, des menus le midi…
Ripaille se voudra un lieu convivial, ouvert à tous, où l’on pourra se faire plaisir autour d’une bonne table. Willy et Sandrine proposeront également des plats végétariens, « car on peut très bien se faire plaisir avec un repas sans viande, même quand on en mange d’habitude », souligne-t-elle.
Une partie financée par Ulule
L’esprit de partage des propriétaires se fera aussi ressentir dans le décor. En effet, Willy et sa compagne mettront à disposition, des livres de cuisine « que les clients pourront feuilleter en buvant leur café, par exemple. Ce sont des bouquins qui nous inspirent pour notre cuisine. »
Une façon pour eux de partager leur passion pour la cuisine. « Nous voulions un coin lecture. Faute d’espace, cela n’a pas été possible. Donc les livres feront partie de la décoration, il y en aura un peu partout », détaille Sandrine.
Mais se lancer dans une aventure d’entrepreneur a un coût. Une bonne partie du projet a été financée par le couple. Pour les aider, une campagne Ulule a été créée afin qu’ils puissent récolter 3 000 euros. A l’heure où nous écrions ces lignes, l’objectif a été atteint. « Aujourd’hui, nous sommes à 113 %, ce qui représente un peu plus de 3 300 euros ! », sourit Sandrine.
Un signe que les clients lillois croient en Ripaille et qu’ils attendent son ouverture avec impatience… Tout comme les propriétaires qui espèrent les accueillir fin août.
Julie Kiavué
Fri/Jul/AM
Ripaille, c’est un festin en langage familier. Mais bientôt, cela sera aussi un restaurant. Celui de Willy Seney et Sandrine Lelièvre qui souhaitent, depuis un an, ouvrir leur propre établissement.
Le concept sera simple mais sympathique : des produits locaux, frais et de saison cuisinés sur place. D’un point de vue qualitatif, les deux créateurs entendent bien privilégier les circuits courts c’est à dire un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur, un avantage d’un point de vue traçabilité et mise en valeur des productions régionales.
Des plats végétariens
La carte devrait être renouvelée régulièrement suivant les saisons et approvisionnements mais sera surtout « multivore ». Les deux restaurateurs comptent bien s’adapter aux différents modes de consommation et remettre au goût du jour certains produits. Au menu donc , viande, poisson mais également plats végétariens et sans gluten pour permettre à chacun d’ y trouver son compte. À tout cela, on n’oublie pas d’ajouter une bonne sélection de vins et de bières (locales en plus).
Le but est pour Sandrine et Willy, de devenir une cantine de quartier chaleureuse qui servira de lieu de rencontre. Et pour ajouter une petite touche d’originalité, des livres et magazines seront mis à disposition, pour vous permettre de trouver l’inspiration en cuisine.
Ouverture en août
Le restaurant devrait s’installer dans le Vieux Lille à proximité de la Grand-Place et ouvrir en août, un peu avant la braderie. Ripaille est donc un lieu qui nous promet convivialité, une ambiance chaleureuse et un menu de ouf que Vozer n’hésitera pas à tester (Oh, non. On ne va pas hésiter. On va même y aller les yeux fermés en marchant sur les mains).
Si comme nous vous aimez le concept, vous pouvez participer au financement du projet via la plateforme Ulule. Ce 28 juillet, Willy et Sandrine ont déjà réussi à réunir 99 % de leur objectif, soit 2 981 euros sur les 3 000 espérés.